Vincen Beeckman présente une série de photographie et
une installation de même qu'une courte vidéo sur un travail d'une année
en compagnie des "gosses" de la Devinière. Du quotidien, des sorties à la piscine,
des fiesta endiablées, des tensions extrêmes, des moments de repos. Par une approche
lente de chacun de personnages qui peuplent cette ancienne ferme de Farciennes
il établi un dialogue avec chacun d'eux. Par le portrait il donne une vision de la vitalité
des résidents, de leur douceur, de leur angoisse, de leur terreur, de leur humour.
La Devinière. C'est comme entrer dans un monde. Les règles semblent modifiées. Comme s'il y avait plus de simplicité. Moins de choses cachées. Tout semble plus direct. Sans façade. Que ce soit dans la douceur, les moments de détresses. Les choses se disent, se ressentent, se crient ou se bousculent. Au final une harmonie se crée pour permettre de vivre ensemble. Il y a les jeux, les sorties, les repas, les constructions ou les petites démolitions. Il y a les regards, émerveillés, les sourires, les exploits que l'on veut partager, les joies d'une chanson qui passe. Il y a aussi les doutes, les peines, les angoisses. Puis chacun vaque à ses activités. Construire des cabanes fantastiques, tester tous les ballons possibles, regarder La Grande Vadrouille. Puis le moment du repas. Et la nuit tout ce monde ferme les yeux et rêve. Mais en somme La Devinière c'est comme nous, comme notre monde. En miniature.
Sinon de manière plus factuelle. J'ai photographié à la Devinière durant une année et demie en y allant une à deux fois par mois jusqu'à maintenant.
vincen